2014 : 527 618 360

2015 : 538 617 449

2016 : 520 912 880

 

ArcelorMittal s’engage à maintenir ses activités au Luxembourg, un des berceaux de la sidérurgie européenne, creuset d’un savoirfaire riche et précieux construit tout au long de décennies de sidérurgie. ArcelorMittal a évolué au fil des années pour faire face à un environnement en mutation rapide, fruit du libre-échange et d’une concurrence mondiale accrue.

Ses activités s’adaptent également aux enjeux de Développement durable, et plus particulièrement à ceux induits par le changement climatique. L’entreprise a ainsi intégré dans sa stratégie les exigences croissantes du contrôle des émissions de gaz à effet de serre et celles du système communautaire d’échange de quotas d’émission (SCEQE) mis en place en 2005 dans l’Union européenne.

Pierre-Nicolas Werner

Responsable Énergie - Sotel

Au fil des années, le système d’allocation de quotas tout comme le plafond d’émissions totales ont évolué en fonction des législations européennes et mondiales fixant des objectifs environnementaux de plus en plus exigeants (réduction des GES et de la consommation d’énergie, augmentation de la part des énergies renouvelables dans la consommation et la production d’énergie, etc). ArcelorMittal, consciente de son empreinte carbone, assume sa responsabilité et s’adapte à ces réformes légitimes pour préserver ses activités.

Cependant, depuis quelques années, ArcelorMittal, tout comme la majorité de l’industrie sidérurgique, est confrontée à un marché dont les règles du jeu ne sont pas identiques pour tous les acteurs. Si les sidérurgistes européens sont tenus de maîtriser leurs émissions de gaz à effet de serre, d’autres acteurs n’ont pas ces mêmes contraintes, ce qui amène une distorsion de concurrence particulièrement néfaste pour l’industrie sidérurgique en Europe.