ArcelorMittal s’engage à coopérer dans le cadre d’un projet de captage et de stockage du carbone mené par Equinor afin de réduire les émissions de CO².

ArcelorMittal, leader mondial de la sidérurgie et des mines, a signé un protocole d’entente avec le groupe énergétique international Equinor afin de développer des chaînes de valeur dans le captage et le stockage du carbone.

Equinor est partenaire du projet Northern Lights, aux côtés des partenaires Shell et Total, qui comprend le transport, la réception et le stockage permanent de CO2 dans un réservoir situé au nord de la mer du Nord.

ArcelorMittal s’est engagé dans le projet avec Equinor lors d’une cérémonie à Oslo, au cours de laquelle la Commission européenne organise une conférence de haut niveau sur le captage et le stockage du carbone (CCS) en collaboration avec le ministère norvégien du Pétrole et de l’Énergie. Aujourd’hui, des protocoles d’accord ont été signés entre Equinor et ArcelorMittal, ainsi qu’Air Liquide, Ervia, Fortum Oyj, HeidelbergCement AG, Preem et Stockholm Exergi.

Dans le cadre de ce projet, ArcelorMittal - qui ambitionne d’être neutre en carbone à l’horizon 2050 en Europe (cliquez ici pour lire notre rapport sur l’action sur le climat) - s’est engagé dans un certain nombre d’activités communes, notamment le développement de la logistique, l’exploration de modèles commerciaux potentiels, et plaidoyer sur le thème du captage et de l’utilisation du carbone (CCU) et du CSC, en tant qu’élément important du succès de la décarbonisation de l’industrie européenne. Le rôle principal de la société consistera à capter le CO2 émis par ses hauts fourneaux.

À la fin de 2019, le partenariat prévoit de forer un puits pour chats sauvages dans le but de stocker du CO2 dans la formation Johanson visée par la licence Aurora (EL001) afin d’étudier l’aptitude et la capacité du réservoir à stocker du CO2.

Les accords commerciaux définitifs dépendront de décisions d’investissement favorables pour le projet Northern Lights, le projet à grande échelle de captage et de stockage du carbone de l’État norvégien, ainsi que pour les projets de tiers, les décisions d’investissement pouvant être prises en 2020.